Contribution à l'étude de la scintillation ionosphérique équatoriale sur la crête sud de l'Afrique - Département de physique Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Journal des sciences Année : 2017

Contribution à l'étude de la scintillation ionosphérique équatoriale sur la crête sud de l'Afrique

Résumé

Cet article présente une étude sur la scintillation ionosphérique associée aux irrégularités équatoriales sur la crête sud de l'anomalie équatoriale. Les données utilisées sont le contenu électronique total (TEC) et l'indice de scintillation d'amplitude S4 enregistrées par le GPS SCINDA de Kinshasa (République Démocratique du Congo). Du fait de cette position géographique bien particulière, ces mesures constituent une opportunité de caractériser l'ionosphère sensible à de nombreux phénomènes spécifiques (forts gradients d'ionisation, scintillation, …). Le travail couvre la période qui va de mai 2011 à octobre 2012 situé dans la phase ascendante du cycle solaire numéro 24. Les résultats montrent que la scintillation est très intense avec des valeurs S4 voisines de 1 et au-delà pendant de nombreux jours de l'année. La répartition temporelle montre que les fortes valeurs de l'indice sont observées entre 19h à 23h TL (Temps Local). Ce résultat confirme que la scintillation est un phénomène présent dès le coucher du Soleil et peut se prolonger sur les quelques heures après minuit. On a aussi observé un fort effet saisonnier qui s'est manifesté par des valeurs intenses de scintillation aux mois d'équinoxe comparés aux périodes de solstice. Afin de mieux caractériser le degré d'ionisation dans la région équatoriale sud, nous avons utilisé les mesures GPS (pseudo-distances, bi-fréquences) effectuées par la station NKLG à Libreville au Gabon. C'est la seule station dans cette partie de l'Afrique qui possède une série historique de mesures sous forme de fichiers Rinex journaliers. Elle est rattachée au réseau IGS, ce qui garantit un suivi opérationnel très sérieux. Nous avons exploité ces mesures pour calculer le VTEC (Contenu Total Electronique vertical) et suivre le comportement de l'ionisation pendant la période de nos mesures. Le VTEC montre une variation diurne fonction de l'angle solaire zénithal (rayonnement solaire) et du rayonnement solaire ionisant. Ce dernier est quantifié par le nombre glissant de taches solaires (R12) permettant de situer notre période de mesures dans le cycle solaire en cours. Le VTEC est compris entre quelques unités d'unités de TEC (1 TECU=1016 el/m2) la nuit et 80-100 tecu de jour. Le maximum diurne est observé aux environs de 15 TL.
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Dates et versions

hal-01801579 , version 1 (06-10-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01801579 , version 1

Citer

Bruno Kahindo, Albert Kazadi Mukenga Bantu, Rolland Fleury, Franck Tondozi Keto, André Zana Ndontoni, et al.. Contribution à l'étude de la scintillation ionosphérique équatoriale sur la crête sud de l'Afrique. Journal des sciences, 2017, 17 (2), pp.27-47. ⟨hal-01801579⟩
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